Une estimation a été faite : Dans les pays d’Europe, depuis les années 1950 le nombre de hérisson est passé d’en moyenne 30 millions à moins d’un millions.
Un climat redoutable pour les hérissons
Selon le centre « Clos de l’Oliver » présent à Jarbisse, environ 300 hérissons ont été traités en 2016, contre 200 environ les précédentes années.
Les causes sont nombreuses, selon Daniel Marlier, le gestionnaire du lieu, tout d’abord le climat, il n’y a pas eu d’hiver et le printemps a été froid et humide « Généralement, les bébés hérissons naissent à partir du mois de mars mais l’année passée, ils ont commencé très tard et le printemps difficile a entraîné beaucoup de maladies". Les hérissons ont donc été victimes de maladies respiratoire et de bronchite.
Les pesticides ou le grand ennemi des hérissons
Le marché des pesticides représente aujourd’hui 47 milliards d’euros par an, les industriels ne veulent pas s‘en séparer, et refuse de prendre en compte tous les risques qu’engendre les pesticides sur l’environnement.
Les pesticides dont l’utilisation est en constate hausse entraine une contamination des sols, la destruction de population bénéfiques qui sont les ennemi naturel des ravageurs d’exploitation.
Dans ces populations bénéfiques, compte les hérissons qui sont empoissonnés par les pesticides.
De plus en plus d’hérissons victimes de nos routes
Les hérissons constituent la troisième victime du trafic routier, après les batraciens et les renards.
Selon Christian Arthur, président de la SFEPM (société française pour l’étude et la protection des mammifère) c’est 1,8 millions de hérissons tués sur nos routes en France.